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Des commentaires que j’ai pu lire ou entendre, assez innocents et spontanés dans leur formulation, m'ont fait réfléchir et m'ont donné envie de développer un point particulier de l'univers BDSM. Un point particulier, car le "BDSM" recouvre une multitude de codes et de pratiques mais un point suffisamment central pour être récurrent et au cœur de l'imaginaire.

Avant tout, je tiens à préciser que je développe ici mon point de vue. Je pense que c’est une façon de voir les choses que je ne suis pas seule à partager mais néanmoins je ne considère pas que ce soit la seule vérité ni même la meilleure et je n'ai aucune prétention d'universalisme.

Ce cadre étant fixé, je peux en venir à mon propos et avant à ceux qui me font réagir :
"Le BDSM c'est faire du mal”
“Le BDSM s'est se taper dessus”

Tout tourne autour de la définition de faire du mal et du sens que l'on met derrière les mots.
Faire du mal, pour moi, c'est agir contre autrui avec des intentions malveillantes, dans le but de blesser le corps ou l'esprit et cela n’a rien à voir avec le BDSM.


Les jeux d’impacts
Ce dont il est question quand on évoque le fait de “faire mal” concerne principalement (mais pas uniquement) tous les jeux d’impact, que ce soit avec les mains, une cravache, un fouet, un paddle, etc.

Pour moi, la finalité - non pas du BDSM, car ce n'est en rien une entité ni même un concept unique - mais des pratiquants des jeux d’impacts est une quête ou plutôt des quêtes de plaisir, de dépassement et de connaissance de soi et de l'autre, de stimulation intellectuelle ou simplement physique… Bref la recherche de sensations et d'expériences, que ca soit dans le contrôle et la connaissance de l'autre où dans le lâcher prise, la recherche de ses limites et de la confiance à donner.

Dans cet état d'esprit, le but n'est pas de faire du mal, ni même de faire mal et encore moins de blesser son partenaire. Le but c'est la recherche de sensations.

Et je ne fais pas de hiérarchie et encore moins d'élitisme dans ma description. Les sensations peuvent être présentes à différents niveaux de pratique. Que ce soit de simple fessée dans le cadre d'un jeu érotique où d'une session de fouet nécessitant un certain de degré de maîtrise.



Bottom : La personne qui a mal ?
Je vais essayer d’aller au-delà de la “simple” définition sadique / masochiste avec laquelle je pourrais me contenter d’écrire qu’un.e des deux partenaires aime avoir mal et que l’autre aime faire mal. Cela n’est pas faux mais c’est loin d’être le seul ressort de ces jeux et je trouve cela trop facile de le résumer ainsi.

Pour la personne “bottom”, celle qui va reçevoir la douleur, car douleur il y a quand même, les sensations recherchées peuvent être de différents ordres. Cela n’est pas ma position de prédilection, mais je vais essayer de résumer ce que j’ai à l’esprit, ma soumise corrigera ou complétera dans un prochain article, si besoin.
  • L’abandon de soi. Au sens positif et libérateur du terme, dans le sens ou le corps reçoit des contraintes que l’on ne maîtrise pas directement, cela impose d’adopter un état d’esprit particulier qui peut aller jusqu’à se déconnecter, en partie, de la sensation de douleur, lâcher prise et explorer des sensations de détachement, de libération et de plaisir extraordinaire (dans le sens ou cela sort de l’ordinaire, mais parfois aussi au sens commun du terme).
     
  • Le don de soi. Dans le sens ou, dans cette situation, on se met entre les mains de quelqu’un d’autre à qui on accorde sa confiance et à qui on donne le droit de jouer avec notre propre corps, nos sensations, nos ressentis. Ce n’est pas un acte anodin et cela suppose de la confiance et un cadre établi, mais c’est un sentiment très fort de s’abandonner à quelqu’un, d’autant plus lorsque cela est une personne de confiance, que l’on apprécie et à qui on a envie de faire plaisir, ce qui est généralement le cas dans le cadre d’une relation D/s entre un.e soumis.e et un.e dominant.e.
     
  • Le dépassement de soi. Cette pratique, être en situation de recevoir lors de jeux d’impacts, s’accompagne quasiment obligatoire d’une notion de dépassement de soi, pour soi-même, pour sa ou son partenaire ou pour les deux. Se dépasser pour aller plus loin, savoir jusqu’où on peut aller, ce qu’on peut supporter, à quel moment les sensations changent, quelle est la limite entre douleur et plaisir… Toutes ces quêtes entrent en compte dans la notion de dépassement, que cela soit par défi, par recherche du plaisir ou pour connaître et chercher à repousser le seuil à ne pas dépasser.
     
  • Le plaisir. Evidemment, cela n’est pas de la torture et la motivation première est la recherche du plaisir, qu’il soit direct où indirect en se nichant dans la complexité du cerveau humain, en mixant les sensations décrites plus haut, en en ajoutant d’autres, en les liants à des fantasmes, à des ressentis personnels. Les jeux d’impacts ne sont pas des coups, ce sont des liens uniques qui se créent entre les deux pratiquants pour un instant, hors du temps, que ce soit occasionnel ou dans le cadre d’une relation. Les instruments utilisés, la façon de les utiliser, la façon de les recevoir sont autant d'éléments qui rendent unique chaque session de jeu, avec des intentions, des sensations et un contexte particulier.
Ce n’est pas exhaustif et le ressenti et les motivations pour chaque personne peuvent être différents, n’hésitez pas à compléter si vous le souhaitez dans les commentaires.



Top : La personne qui fait mal ?
De la même manière la personne “top” c'est-à-dire la personne qui va donner la douleur dans le cadre de jeux d’impact ne peut pas être résumée à un seul plaisir sadique, celui de faire mal et encore moins celui de faire souffrir.

C’est une position que je connais mieux, et pour moi il ne s’agit pas de faire souffrir, je n’aime pas faire souffrir, ni de faire du mal, je n’aime pas faire du mal… Ceci impose une évidence qui est non seulement le consentement indispensable, clair et sans équivoque de la personne bottom mais aussi son plaisir et la recherche de celui-ci.

Les sensations sont, dans ce rôle, moins directes et se trouvent, selon moi, beaucoup dans le plaisir de donner des sensations à son ou sa partenaire, la recherche des points sensibles, du plaisir, des limites…

Faire mal n’a aucun intérêt. L’intérêt réside dans le fait de faire ressentir quelque chose et d’atteindre l’équilibre subtil entre douleur et plaisir qui permet à le ou la personne bottom de lâcher prise.

Le rôle que nous donne, ici, la personne bottom (car c’est dans ce sens là que celà doit se passer) permet d’explorer le plaisir d’avoir une sensation de contrôle et d’emprise sur son ou sa partenaire et de l’amener à des sensations et du plaisir non conventionnel.Cette emprise qui est accordée à la personne top impose un grand sens des responsabilités, un certain degré de maîtrise, aussi bien de soi-même que de ses actions mais aussi de son partenaire pour, en cas de lâcher prise total, s’avoir prendre la décision de s’arrêter même si la demande n’est pas formulée.



Consentement et la communication
Dans chaque cas, ce qui est important c'est de tenir compte de cette quête de sensations aussi bien physiques que cérébrales des deux ou plusieurs participants. Mais, surtout de la personne en position de "bottom" (qui reçoit la douleur) pour que cela reste une expérience si ne n'est agréable du moins enrichissante et pour ne pas que cela se transforme en simplement faire mal et, voire pire, en faire du mal.

On peut me faire le reproche, peut être, de trop intellectualiser la pratique mais en réalité c'est très simple. Tout repose sur la communication, le consentement et la connaissance de l'autre. C'est simple mais l'empressement ou l'excitation du moment peut rapidement conduire à transformer un moment de plaisir en un moment désagréable.

Pour éviter de basculer du côté obscur (faire mal) il est pour moi nécessaire de fixer et de maintenir un cadre permettant une communication claire des envies et des ressentis en gardant à l'esprit que ceux ci peuvent changer au cours de la pratique et que la condition de la personne, soumise, voire masochiste ne préfigure en rien son acceptation de telle ou telle pratique.

Savoir être à l’écoute de l’autre, aussi bien la communication que la communication non verbale est indispensable pour une pratique sans risque permettant l’épanouissement des deux partenaires.


Pour conclure
Il y aurait beaucoup plus de choses à dire et cela sera peut être l’objet d’articles supplémentaires, l’espace commentaires est également ouvert si vous voulez partager votre point de vue. Pour moi, l'impact dans le BDSM peut faire mal, évidemment, mais ne doit pas faire du mal, sinon cela n’est plus du BDSM mais simplement de la violence.

La fessée, la cravache, le fouet… sont autant de jeux et de pratiques qui permettent d’explorer des sensations et de ressentir différentes formes de plaisir, tant pour la personne qui reçoit que pour la personne qui donne.

Pour ce faire, cela impose certaines clés et certains pré-requis indispensables et non optionnels, la communication, avant, pendant et après, ce qui se traduit par le fait d’être à l’écoute et de définir, dès le départ, des règles, des signaux et des limites… et donc par le respect et la vérification du consentement à chaque étape de la pratique. Ce qui suppose, évidemment, d’avoir instauré - par la communication - des moyens d’expression clairs du consentement et de son renouvellement.

Une fois ces pré-requis bien assimilés et vérifiés, libre cours peut être donné à la pratique qui, selon moi, est une quête de sensations et de sentiments réciproques, entre lâcher-prise, emprise, accompagnement, complicité et confiance…

Modèle photo, ma soumise, Kora....

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Ca se voit que c'est un peu rouge ?
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